Perdre une partie. Perdre la Vie.

Le temps ne passe pas assez vite. J'voudrais déja etre Educateur Spécialisé, pour avoir aidé des tas de jeunes. J'voudrais déja être photographe, pour avoir montré des choses graves ou belles. J'voudrais déja etre écrivain, chanteur ou cinéaste, pour avoir modifié les pensées, touché les gens. J'voudrais déja être conteur, pour avoir inculqué des valeurs à des enfants. Mais le temps ne passe pas assez vite, et je n'ai pas les moyens pour faire tout ça. Alors je blogue, même si ça n'avance à rien, même si ce blog n'a aucune portée. Je déprime de n'être rien dans la vie de personne, de n'être quelqu'un dans la vie de si peu de gens. J'm'excuse.

Thomas

Il n'y en pas beaucoup, mais il y en a. De quoi je parle? des manières de faire avancer notre société. Parce que tout ce qui se passe autour de nous, le bon comme le mauvais, est la résultante de ces siècles d'Humanité passé. Elle est aussi le terrain de nos vies présentes, et le terreau de leurs vies futures. Alors parce que le présent n'est pas tout rose, et parce que l'on se doit de construire un avenir plus sympa, il faut lutter. Il y a donc 3 manières:

-l'Engagement Citoyen: ou en d'autres termes, la politique. Un outil très dangereux à acquérir, et surtout très dangeureux à manier. C'est le meilleur moyen de ne finalement rien faire avancer, puisqu'ils ont tous tendance à passer "do coté obscur de la Force". Bref, à moins d'être un idéaliste humaniste pur et profond, surtout ne pas se lancer là-dedans. Vous vous perdriez dans la corruption, le mensonge, les luttes pour le pouvoir.
-l'Engagement Associatif: là encore, il faut faire attention. Attention à ne pas tomber dans la routine, à rester humain, à ne pas être condescendant, à ne pas perdre les raisons de son engagement en route. Le plus simple: monter sa propre association, avec des gens de confiance, pour avoir les mains et la tête libres pour avancer dans le bon sens.
-l'Engagement Professionnel: consacrer sa vie à faire avancer les choses. Devenir Assistant(e) social(e), Educateur(trice) Spécialisé(e), Moniteur(trice Educateur(trice), Educateur(trice) de Jeunes Enfants, etc etc... tout en ayant conscience qu'on ne changera pas la monde, qu'on est pas des héros, mais que le peu qu'on fait sert, est utile.

A chacun de choisir son engagement, et son degré d'engagement. Mais à chacun aussi d'ouvrir les yeux sur tout ce qu'il se passe autour de nous. Et, à l'instar de la fille sur la photo, savoir que l'on est tout seul lorsque l'on porte un regard sur le désert qu'est la société.

Parce que ne plus dormir la nuit vous emmène loin, très très loin... Parce que le nuit tout est calme, votre moitié du monde dort, mais pas vous. La rumeur de la nuit urbaine est apaisante, les cigarettes cancérigènes aussi... Et l'Ennui! l'Ennui qu'on essaye de tromper seconde après seconde, sans y parvenir, qui deviens un sentiment d'innutilité, de stagnation, qui vous fait vous mépriser et vous dégouter. J'aime pas la nuit, mais qu'est c'que j'aime la nuit...

Le dernier article "véritable" du blog ne pouvait pas être banal. Il ne pouvait pas être culturel, puisqu'il y aurait trop de choses à dire. Il ne pouvait pas être drôle et léger, puisque la Vie n'est pas une fête, la fête est juste une partie de la Vie. Il aurait pu être beau, pour finir sur une belle note d'optimisme et de joie. J'ai choisi de le faire grave et engagé, parce qu'ainsi j'espère mettre mon dernier minuscule coup de pied dans la fourmilière mondiale.

La prostitution des enfants est un phénomène récent qui touche tous les continents et connaît une croissance alarmante depuis 30 ans. Dans certains pays comme ceux du Sud-est Asiatique, elle s'est développée avec l'arrivée en masse des touristes, ce qui donne lieu au "tourisme sexuel".

Elle touche des enfants dès l'âge de 6 ans, d'où le terme de PROSTITUTION ENFANTINE.

Les formes ont évolué :

• D'une prostitution majoritaire de filles, elle atteint autant les petits garçons.

• Des cas isolés, elle est passée à la criminalité organisée.

• De quelques milliers, on l'estime aujourd'hui à des millions.

• Le corps de l'enfant est exploité dans la prostitution, mais aussi et de plus en plus par la pornographie avec des technologies modernes : l'enfant est devenu une marchandise qui s'achète, se vend, se loue, s'échange. Acheté 2000 baths il est revendu 15000 par un trafiquant en Thaïlande.

• Le phénomène se développe en Europe de l'Est où les structures d'état ont éclaté avec la chute du communisme. La prostitution de mineurs se développe dans les villes d'Europe orientale mais la paupérisation de ces pays fait que les jeunes filles, comme les jeunes garçons, vont en grand nombre vers l'Ouest en provenance de Russie, d'Ukraine, du Bélarus ou de Roumanie par exemple.

Ce commerce lié à celui de la drogue s'est donc organisé et internationalisé, représentant dorénavant d'énormes enjeux financiers.

Les enfants prostitués font partie du cortège tragique des enfants des rues contraints à chercher des moyens de survie. Certains sont enlevés, piégés, et se retrouvent séquestrés dans des bordels.

D'où qu'ils viennent ils présentent tous les mêmes symptômes, ils sont marqués physiquement et psychologiquement. Ils présentent des troubles du comportement liés à la drogue "pour ne rien sentir pendant la partie" dit Aïssa, 11 ans.

Parmi les causes, deux sont occultées mais premières : la démographie et le client.
Le "touriste sexuel" justifie sa pratique par des arguments culturels, alimentaires ou ludiques : "ça a toujours existé" ou "ça les aide à vivre" ou encore "ce sont des jeux sexuels".

Des enfants prostitués meurent du Sida et "MÊME S'ILS VIVENT ILS MEURENT DU DEDANS".

Je n'ai pas créé ce blog dans un but personnel: il s'adresse à toutes et à tous, et à des buts bien précis. J'balance donc ce petit questionnaire, histoire de savoir qui vous êtes, comment vous êtes arrivé ici, et quelle est votre impression générale sur le blog. Il est évident que vous n'êtes pas obligés de répondre, et que si vous le faites vous n'êtes pas obligés de répondre à toutes les questions.

Pour moi c'est important, ça m'permet de savoir quelles sont vos attentes, vos impressions, bref savoir si oui ou non ma p'tite création arrive bien aux buts qu'elle s'est fixé. Alors si vous avez la motivation, à vos claviers!

Questions sur vous:
1) Homme ou Femme?
2) Age?
3) Ville/pays?
4) Comment avez-vous connu le blog?*
5) Espace libre

Questions sur le blog:
1) Est-t-il trop ennuyeux?
2) Est-t-il trop long?
3) Est-t-il bien équilibré?
4) Est-t-il bien renseigné?
5) Est-t-il trop personnel?
6) Est-t-il trop subjectif?
7) Qu'y manque-t-il?
8) Y'a-t-il des sujets que vous auriez aimé voir abordés?
9) Espace libre

Idées, remarques, suggestions:

(*s'il s'agit d'un lien, précisez à partir de quelle page internet svp)

Merci à tout ceux qui ont pris la peine de répondre!

Parce qu'un blog débute toujours par sa fin, on ne sais jamais quoi en dire...

J'espère sincèrement avoir su vous motiver, vous faire réfléchir, vous faire rire, vous avoir touché, ou plutôt tout simplement vous avoir interessé. C'était (et c'est encore) mon but. Ici se finis ce blog, mais l'aventure continue par le début. Merci à vous d'être arrivé jusqu'ici, c'est gratifiant puisque cela signifie que vous avez lu, plus ou moins, entièrement c'que j'me suis attardé à écrire, à rechercher, à copier/coller, à mettre en forme, à publier (à moins que vous ayez triché et commencé par la fin, m'enfin peu importe). Un merci aussi pour ceux qui se sont souciés d'apporter leur contribution, leur aide, des rectifications, ou qui ont tout simplement donné leur avis et fait avancer mon opinion et celle des autres. Un merci à ceux qui prennent du temps. Un merci à ceux qui s'engagent. Un merci à tout ceux dont ma p'tite page virtuelle a fait partie de leur vie durant quelques secondes.

                                                                         Thomas